Artiste plasticien en résidence artistique sur la Communauté de communes Moret Seine & Loing, Nicolas Simarik maintient le lien avec la centaine d’élèves des écoles primaires de Dormelles et Villemaréchal ainsi qu’avec une partie des publics mobilisés autour de ce projet singulier et fédérateur.

Sa présence hebdomadaire en mars aura permis de les emmener prélever des végétaux aux abords des écoles et de participer ainsi à la collecte de boutures de plantes lancée auprès de habitants du territoire intercommunal.

L’artiste cultivant à nouveau son sens du détournement ludique d’objets, le chantier de la « commune avenir » utopique nommée Villereflet a débuté par l’implantation d’une sculpture paysagère, premier élément central d’un labyrinthe végétal géant qui tracera symboliquement les axes de ce village imaginaire.

Trois autres installations devraient voir le jour d’ici septembre prochain. Ensuite, Nicolas Simarik proposera aux participants à devenir les habitants virtuels de cette ville imaginaire et les invitera sur place à un banquet dont il a le secret et que bon nombre de personnes ont déjà testé avec bonheur.

Nicolas Simarik, artiste plasticien en résidence artistique sur la Communauté de communes Moret Seine & Loing a pu maintenir le lien avec une partie des publics mobilisés autour du projet de la résidence.

Une centaine d’élèves des écoles primaires de Dormelles et Villemaréchal ont pu ainsi s’exprimer par le dessin, imaginant un espace idéal, un jardin utopique. L’apport des enfants vient enrichir le programme d’actions participatives proposé par l’artiste et qui interroge les habitants sur les futures images d’une « commune avenir »: Villereflet.

L’idée est d’imaginer sa commune face aux enjeux contemporains comme l’écologie et l’habitat, l’alimentation de demain, ou la question des espèces du vivant avec qui nous partageons la planète.

La présence hebdomadaire de Nicolas Simarik a aussi été l’occasion d’éveiller les sens des plus jeunes, comme à la crèche de Champagne/seine où les tout-petits ont pu jouer aux jardiniers. Prétexte à découvrir matières, textures et parfums de végétaux qu’ils ont planté dans une curieuse jardinière : une gouttière.

Malgré le confinement, l’Education Nationale autorise les intervenants extérieurs, notamment dans le cadre d’activités telles que l’éducation artistique et culturelle, à intervenir dans les établissements scolaires sous réserve d’accord préalable du directeur d’école ou du chef d’établissement.
L’artiste ayant pris soin préalablement d’effectuer un test COVID.